Pages

mercredi 27 février 2008

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX ARTS

Oeuvre de Samson - grand peintre contemporain.


Le Musée National des Beaux Arts, la villa Abdelatif, la forêt des Arcades, la grotte Cervantès où dans sa fuite, le génial écrivaint espagnol, alors captif des corsaires barbaresques, se réfugiait et enfin les fantastiques vues aériennes sur la ville et la baie d'Alger, constituent un ensemble naturel et culturel, réputé unique dans son genre en Algérie et dans le monde. Classé depuis le début du siècle, ce site subit paradoxalement les injures du temps et de l'homme. Histoire intime de nous-mêmes, chaque fois qu'on y touche, on a l'impression qu'on tue un peu de notre humanité et réunit ce que le talent, le génie humain, son imagination et son goût ont créé de meilleur.

Foyer d'art, de connaissance et de recherche, non seulement pourt l'Algérie mais pour l'Afrique, le monde arabe, l'Europe, il est également un chaînon important dans le réseau mondial des musées, et depuis maintenant 25 ans, c'est la collection, de peinture algérienne contemporaine qui se développe et devient de plus en plus importante. Les Oeuvres d'artistes de toutes les générations illustrent son évolution générale ainsi que ses meilleures périodes. La superbe collection de miniatures dont les premiers maîtres restent inégalés, rayonne avec les noms de Mohamed Racim, Mohamed Temmam, Mahieddine Boutaleb, Mohamed Hamimoumna, Mohamed Ranem, Tahar Mokdani ...

Parmi les pièces maitresses véritables documents iconographiques et artistiques de l'histoire de l'Algérie, de ses moeurs, nous pouvons admirer le portrait en pied de "Kheireddine Barberousse", "la bataille navale" qui évoque les guerres dans le bassin méditerranéen pour le trafic commercial maritime, les "nuits de Ramandhan", nuits d'antan, d'ambiance de fête populaire quotidienne, où la rue se métamorphose en véritable scène de la vie, du bien être et de la fraternité.

La collection d'art occidental renferme les joyaux de l'histoire de l'art du XIVe au XXe siècle.
- Barnaba de Modena : "Le baptême du Crist "Prévitali : "Le Gondottiere", Girolamo Romanimo, "Sainte Hélène découvrant la vraie croix", l'Ecole de François Giouet, de Corneille de Lyon, de Caravage.
- Les sculptures polychromes du 15e siècle. Les peintres de la cour du Roix Louis XV, créateurs de la première Académie des Beaux-Arts français et ceux qu'on appelle les primitifs flamands et Grimmer... à suivre
source : Mme M.Benabdallah

lundi 25 février 2008

La sauvegarde de La Casbah d’Alger

ruecasbah

La sauvegarde de La Casbah d’Alger


Entre mythe et réalité


La journée du 23 février a été dédiée par les pouvoirs publics à La Casbah d’Alger. Cette déclaration, au-delà de son aspect formel et festif de « Journée nationale de La Casbah d’Alger », devrait permettre à tout Algérien d’inscrire dans son subconscient toute l’importance que revêt cette citadelle dans la mémoire collective de la nation.


Cette inscription représente aussi une manière forte d’interpeller les consciences sur la nécessité de sa préservation et de sa valorisation non seulement historique mais aussi son prestigieux contenu urbain, sa richesse architecturale et son art de vivre particulier. Cette citadelle millénaire, qui a symbolisé des siècles durant l’identité de notre peuple et de notre nation dans ce qu’elle a de plus noble, demeure notre fierté. Elle a été tout à la fois un sanctuaire pour la promotion et la diffusion de la connaissance universelle et un chantre de la résistance. Elle a été dans un passé récent l’un des plus importants foyers de notre indépendance et un conservatoire indispensable à la protection et à la transmission d’une culture originale. Cette icône que les poètes, les hommes de l’art et de la culture, nationaux et étrangers ont, à travers ses périodes historiques, chanté et vanté sa beauté et ses faits d’armes, se trouve aujourd’hui dans un état pitoyable. Comment cette œuvre, qui immortalise tout le génie créateur de tout un peuple fière par sa participation à la constitution de la culture universelle, puisse se détourner de cette préoccupation constitutive de ce pan fondamental de sa personnalité ? Depuis l’avènement de l’indépendance politique du pays en 1962 et tout particulièrement depuis le début des années soixante-dix, les pouvoirs publics ont mené des actions de consolidation de cette indépendance par la mise en œuvre de programmes de développement économique, social et culturel.

A ce titre, la question relative à la sauvegarde, à la préservation et à la promotion de notre patrimoine a été au centre des préoccupations des politiques successives développées. Pour la maîtrise du développement de la capitale, La Casbah d’Alger a reçu un traitement particulier. Des stratégies pour la maîtrise du développement de la capitale ont été définies et un plan global (POG) pour leur mise en œuvre a été élaboré dès le début des années soixante-dix. Pour l’élaboration de ce plan, les autorités supérieures du pays, qui accordaient une importance particulière à ce volet, ont fait appel aux plus grands techniciens du moment de la planète. La Casbah d’Alger en tant que repère identitaire aussi bien social et économique que culturel représentait une référence et une source d’inspiration pour tous les hommes de l’art et de culture. A ce titre, des études spécifiques ont été menées. Ces études visaient la définition des conditions propres à l’intégration de ce site prestigieux dans la dynamique de développement du pays en tant que repère identitaire qu’élément de compositions moderne et adapté aux exigences d’une vie décente. Mais malheureusement, ce site, qui était confronté à un phénomène de dépeuplement dans une première phase (1962-1970) et à un surpeuplement dans une deuxième phase (après la décennie soixante-dix), a été totalement ignoré depuis. Les gouvernements et les différentes autorités qui se sont succédés continuent de développer les mêmes discours, mais aucune action sérieuse et réfléchie n’a été mise en œuvre. Des actions ponctuelles et limitées dans le temps ont été engagées sous la pression de la population. Mais ces actions, non coordonnées, ont contribué à l’amplification du phénomène de dégradation observé.

L’inscription tardive de ce patrimoine aussi bien sur la liste du patrimoine national (1991) et sur la liste du patrimoine universel (1992) n’a pas permis d’inverser les tendances. La société civile, malgré ses moyens limités, s’est mobilisée autour de cette question, mais malheureusement, devant le silence assourdissant, les pouvoirs publics continuent à ignorer ce chantre de la résistance de notre peuple. Les multiples propositions d’actions soumises par les associations aux pouvoirs publics sont restées lettre morte. Les discours électoralistes et les manifestations à caractère festif et autres rencontres à caractère scientifique, organisées autour de cette question, n’ont fait qu’accentuer les ruptures entre les citoyens et leurs gouvernants. L’état de délabrement du site et la paupérisation de sa population en sont la parfaite illustration de l’échec des politiques successives mises en œuvre pour la sauvegarde de ce patrimoine. Malgré les mises en garde de déclassement du site adressées aux autorités par les instances internationales, la situation n’a guère évolué. En effet, sur un total de 1700 bâtisses à la fin des années 70 et 1200 bâtisses à la veille de son classement en 1992, le site, d’environ 54 hectares, ne renferme aujourd’hui qu’environ 600 bâtisses dans un état de dégradation très avancé. Plusieurs questions sont posées. Qu’est devenue cette Algérie des défis ? Où est passé cet Algérien fier de son appartenance à cette Algérie millénaire ? Comment expliquer cette forme de déni du citoyen pour son patrimoine, son histoire et sa culture ? Comment expliquer le décalage, voire le déphasage entre le discours politique et les attentes de la société ? Comment expliquer la rupture observée entre les comportements des descendants des fils de Novembre et leur progéniture ? Toutes ces questions demeurent malheureusement sans réponse et ce ne sont pas certainement les luttes engagées entre les différents groupes de pression pour accaparer les postes du pouvoir qui viendraient contredire, voire contrarier la descente aux enfers de ce site prestigieux. Les missions et prérogatives des différentes institutions de la République, en l’occurrence le ministère chargé de la culture, la wilaya, la wilaya déléguée et l’APC, sont clairement définies et leurs responsabilités en la matière engagées. Mais malheureusement, ces institutions continuent à ignorer la situation dramatique que connaît le site. Les quelques actions engagées actuellement par le ministère de la Culture, notamment la mise en place d’un comité de suivi, de l’engagement des études au niveau de quelques îlots et de travaux d’étayement et de réfection des étanchéités des terrasses de certaines bâtisses peuvent permettre d’entrevoir quelques améliorations du cadre de vie du citoyen, mais demeurent insuffisants par rapport à l’ampleur et à la complexité de la tâche à accomplir.

Au même titre que les travaux d’urgence menés sur 92 bâtisses par l’Ofares au niveau du site dans le cadre de l’opération « Séisme 2003 », dont la qualité médiocre et inadaptée de ces travaux qui traduisent parfaitement l’état de l’inconséquence des intervenants chargés de veiller à la préservation de notre patrimoine. Notre association, en coordination et en concertation avec d’autres associations, notamment en partenariat avec la Fondation Casbah, ont proposé aux autorités depuis le début des années quatre-vingt-dix, la création d’un organisme spécialisé chargé de la gestion de ce projet majeur. Cet organe, qui disposerait de larges prérogatives en rapport et en relation avec ses missions serait seul à même d’assurer convenablement la continuité des actions programmées et leur conformité. Mais malheureusement, ces propositions et ces doléances sont restées vaines.

Au chapitre de la sauvegarde de La Casbah, des sommes fabuleuses ont été englouties durant ces dernières décennies sans résultats palpables. Pire encore, la dégradation a connu une amplification du phénomène. Les quelques opérations menées par l’APC, notamment celles relatives à la réfection des trottoirs, à la réalisation d’un marché et autres ne peuvent en aucun cas constituer un frein à cette descente inéluctable aux enfers. Notre pays, qui aspire reconquérir la place qui lui sied au sein des nations, ne peut en aucun cas rester en marge de cette dynamique nouvelle qu’impose la globalisation. Il est appelé à faire prévaloir ses atouts, notamment touristiques et culturels. Dans ce cadre, La Casbah d’Alger pourrait constituer l’un des atouts majeurs pourvu que...

Association des amis d’Alger « Sauvons La Casbah »

La présidente : H. Bouhired

[ source ]
par Aziz Zamèche - Infosoir
El watan - Edition du 25 Février 2008

samedi 23 février 2008

LE SITE DU HAMMA


Le Site du Hamma réunit dans une harmonie les deux éléments essentiels de l'environnement, indispensables au bien être de l'homme et à son équilibre : la nature et les biens culturels.

Le paysage, le Jardin d'Essai, devenu Muséum de la nature, la fontaine du Marabout, vestige du XVII ème siècle, construite par Baba Ali et comportant une inscription d'origine en arabe dont voiçi la traduction "Ô Dieu! Il n'est donc aucune limite à la perfection de Ta puissance puisque, à force de creuser la terre, les sources apparurent à la place de l'eau trouble, coulant grâce à Ta magnanimité, comme une onde saine pour le peuple de la Foi. Abreuve de l'eau du Kaouther le Zélé serviteur de Ta bonté..." (1173 de l'hégire correspondant à 1759-60 de l'ère chrétienne)

Le Jardin du Hamma


Ce Jardin a été créé dès 1832, mais les aménagements actuels ont été dessinés, en 1920, par l'architecte français Régnier. Il présente dit-on plus de 3000 essences différentes. Le Jardin du Hamma, dont une partie est affectée à la culture des plantes de pépinières, abrite les services de l'institut national de la recherche agronomique. Plus de détail sur le site web jardindessai.com...

mercredi 20 février 2008

MUSÉE NATIONAL DU BARDO (2)


La partie basse de la villa abrite le département de préhistoire, 8 salles sont consacrées à l'outillage lithique de la période préhistorique. :
  1. néolithique saharien,
  2. outillage lithique d'Amérique latine,
  3. paléolithique inférieur,
  4. alanthrope et préhistoire européenne,
  5. paléolithique moyen et épipaléothique,
  6. préhistoire du Sahara,
  7. poterie funéraire (proto-histoire),
  8. paléontologie animale et humaine.
Le Département de l'anthropologie culturelle recouvre dans la cour du musée :
  • une cuisine traditionnelle,
  • un café traditionnelle ou maure,
  • une salle d'armes (plus objets de culte et instruments de musique).
Au 1er étage :

  • un patio,
  • un intérieur algérois,
  • des costumes,
  • l'artisanat rural (poteries et bijoux)
Au second étage :
  • une salle Touarègue (deux petites salles d'exposition)

dimanche 17 février 2008

MUSÉE NATIONAL DU BARDO

Créé dès 1930, le Musée National du Bardo a mis plus d'un quart de siècle avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui, célèbre dans le monde spécialisé par ses collections sur la préhistoire et la proto-histoire, sur l'ethnographie rurale et urbaine et plus particulièrement saharienne.



Le musée national du Bardo, c'est aussi une villa de l'ancienne El-Djazaïr, qui peut rivaliser avec les plus jolis vestiges de l'art musulman en Algérie. Cette villa date de la fin du XIII ème siècle, elle doit son nom à la déformation probable du "Prado" espagnol. "Les feuillets d'El-Djazaïr nous apprennent, sous la signature de H.Klein, qu'un noble tunisien, le "Prince Omar" l'a construite durant son exil à Alger. La villa fait d'ailleurs penser aux somptueux palais que les sultans hafsides possédaient dès le XVème siècle dans la banlieue de Tunis. Acquise après 1830 par le Général Exelmans, la villa du Bardo fit retour dans des mains musulmanes, celles de Ali Bey, Agha de Biskra; celui-ci la revendit par la suite à un Français, M.Pierre Joret, qui lui adjoignit, à la partie basse, de vastes locaux communs, écuries, sans porter atteinte à la partie ancienne où il organisa des soirées, expositions et concerts en invitant des artistes de passage, comme par exemple, Camille Saint-Saëns qui donna un concert dans le grand salon.(à suivre ..)

jeudi 14 février 2008

LE QUARTIER EST (2)


Squares en gradins du Bd Khemisti (Laferrière)

Perpendiculèrement au Boulevard Mohamed Khemisti (ex.Bd Laferrière), on arrive à la rue Mourad Didouche (ex.Rue Michelet), où se trouve l'Université d'Alger et la Bibliothèque Victor Hugo, bordée d'une belle allée de palmiers, et à hauteur du 110 rue Didouche Mourad (ex.rue Michelet), l'église du sacré coeur, monument de style moderne datant des années 1960.


L'Eglise du Sacré Coeur dans son style moderne

Plus loin, le jardin de la Liberté, qui abrite le musée des antiquités. Plus haut encore, le musée du Bardo, avec ses remarquables collections et enfin le nouveau musée du Palais du peuple...

La route continue vers le nouveau complexe de Riadh El Feth en passant par le quartier de Mustapha Supérieur. De là, vue admirable d'Alger, de sa baie, du cap et des montagnes du Djurdjura.

On pourra voir au passage l'église anglicane et de belles villas d'époque. Mustapha-Raïs, Djenan El Muphti, le siège de la télévision, l'hotel El Djazair ex hotel St George), et le bois des Pins au dessous d'El-Mouradia (le golf).

mardi 12 février 2008

LE QUARTIER EST

Au delà du Square Port Saïd (Square Bresson), la rue Boumendjel Ali (Rue Dumont d'Urville) débouche sur la rue Larbi Ben M'hidi (rue d'Isly), la plus animée d'Alger, avec ses grands magasins et salles de cinéma.


On y trouve les Galeries Algériennes (les Galeries de France - 1914-1962) de style néomauresque, la statue équestre de l'Emir Abdelkader (1987) (statue du Maréchal Bugeaud en 1852)

et enfin l'hotel des postes (1913).
Le Bouelvard Mohamed Khemisti (Boulevard Laferrière), aménagé en squares à gradins, mêne sur les hauteurs de la ville. Il remplace l'enceinte de la ville construite après l'occupation française.
Sur ces hauteurs, le quartier des Tagarins (nom des musulmans émigrés d'Espagne qui l'habitèrent dès le 15èm siècle), où est situé Fort de l'Empereur, le site du campement de Charles Quint (1541) ainsi que l'hotel Aurassi et le quartier du Telemly.

samedi 9 février 2008

LE QUARTIER OUEST

A partir du lycée Emir Abdelkader, à l'Ouest de la place des martyrs, commence le quartier appelé Nelson, qui se prolonge jusqu'au boulevard Abderrahmane Talezb ex.Bd Guillemin (ancienne enceinte française).
Entre le jardin de Prague et la mer, les rues sont à arcades et datent du début du siècle. Elles n'offrent pas un grand intérêt.
Au delà du Boulevard Taleb (Guillemin), se situe Bab El Oued, (El Cantara - carrière en espagnol), quartier le plus anciennement peuplé, après son occupation par les Espagnols qui travaillaient à la carrière de pierres à bâtir. Des maisons anciennes, à un seul étage, subsistent encore, notamment la maison de Hassan Pacha (1791 - 1797), qui se trouve dans l'enceinte de l'hôpital installé dans les anciens jardins du Deys en 1832. Au dessus de ce quartier, celui de Zhara, dit de Notre Dame, auquel on accède par une route en lacets, jusqu'à l'ancienne vallée des consuls.
La Basilique de Notre Dame d'Afrique a été érigée en 1872.
Du plateau ainsi que du téléphérique, très belle vue panoramique sur la baie, le port et la ville.
Au dessus, le massif de la Bouzaréa. En dessous, les cimetières européen et israélite, Bologhine-ville (ex.St Eugène) avec ses criques, ses plages et son front de mer.

mercredi 6 février 2008

LA VILLE HAUTE (3)

(5) - DJAMAA SAFIR :
La première mosquée turque d'Alger érigée en 1534, Restaurée par Hassan Pacha en 1791, puis Hussein en 1818. Minaret octogonal (type Ottoman) et colonnes anciennes.

(6) - ZAOUIET SIDI MOHAMED CHERIF :
Oratoire et tombeau datant de 1541. A l'extérieur, une fontaine avec de belles mosaïques.

(7) - ZAOUIET SIDI BEN ALI :

Oratoire et tombeau avec un petit cimetière où sont enterrées deux filles de Hassan Pacha, les princesses Fatma et N'Fissa, dont on dit "quelles se laissèrent mourir d'amour, parcequ'elles étaient éprises du même cavalier"

(8) - DJAMAA SIDI RAMDANE :
Mosquée de même type et de même période que Djamaa El Kébir avec un beau mùinaret quadrangulaire et une fontaine adossée à la façade.

(9) - ZAOUIET SIDI ABDERRAHMANE :

Tombeau du patron de la ville (1471). Célèbre tant par la sainteté de sa vie que par sa science. Edifice construit en 1696 et se composant d'une koubba où se dresse le tombeau, une mosquée avec un gracieux minaret carré et un cimetière avec les tombes de hauts personnages, Ahmed Bezy de Constantine, Mustapha Pacha etc. Ce monument se trouve dans la rue Arbadji. Couronnant l'ancien Alger, de nouveaux quartiers, avec des édifices et immeublesconstruit depuis le début du siècle, constituent le centre moderne de la ville.

vendredi 1 février 2008

LA VILLE HAUTE (2)

(1) - LA CITADELLE :
Forteressse située à 118m du niveau de la mer, la citadelle a été totalement défigurée par la route qui la coupe en deux. Les travaux de construction de ce que l'on appelait "La Casbah" débutèrent après l'installation des Turcs et se terminèrent en 1596. Jusqu'en 1817, date où elle devient la résidence du Dey, la Casbah servait de caserne aux Janissaires.
On y remarque les remparts, bastions avec embrasures, la poudrière, les deux mosquées du Dey et des Janissaires, le palais des Beys, le harem et les appartements du Dey.

(2) - DJAMAA EL BERRANI :
Ancien tribunal de l'Agha et mosquée reconstruite par le Dey Hussein en 1818 au pied de la Casbah.

(3) - REMPART :
En contrebas de la Casbah, un pan du rempart qui fermait la ville. Observez l'épaisseur de ces murs.

(4) - BORDJ CASBAH EL Q'DIMA :
Batterie dont la date remonte à la période de Bologhine et qui serait l'ancienne forteresse dominant la ville avant le 6èm siècle.