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lundi 31 mars 2008

Musée à la Casbah : Dar Khdaoudj El Amia

Musée à la Casbah : Affluence de visiteurs
Le Musée des arts et des traditions populaires a connu dernièrement une affluence considérable de visiteurs.

Profitant des vacances scolaires, certains parents ont opté pour faire découvrir la somptueuse résidence connue sous l’appellation Dar Khdaoudj El Amia, qui abrite le musée renfermant des objets d’une valeur inestimable. « En déambulant dans la basse Casbah, l’aspect extérieur offre une vue déconcertante. On se sent comme attiré soudainement par une force étrange qui nous propulse à l’intérieur de Dar Khdaoudj. On est transporté comme dans un rêve pour admirer cette beauté architecturale évoquant les palais des Mille et une Nuits », avoue une visiteuse venue d’une ville de l’intérieur du pays. D’après elle, l’entrée avec ses colonnes torsadés en marbre et embellies par la célèbre feuille d’acanthe, est impressionnante. « Ce que j’ai admiré le plus, c’est l’incomparable « wast eddar » (patio) resplendissant par la lumière du jour. Les pièces du premier et du deuxième niveaux où sont exposés les produits de l’artisanat des différentes régions, les balustrades en bois sculpté, tout m’a émerveillé », a-t-elle encore reconnu. Un autre visiteur enchaîne : « Le costume de l’ Algéroise, le diadème, le collier en or massif qu’elle portait, la soie et la broderie ornant sa tenue et son lit à baldaquin, autant de signes qui attestent qu’elle occupait une position importante durant la période précoloniale. Par déduction, Alger se distinguait par une vie citadine des plus raffinées. »

L. B.

jeudi 27 mars 2008

Découverte de la Côte Ouest d'Alger

TIPASA
Située sur une côte découpée et dominée par des collines et en plus de son cadre naturel féérique, renferme un patrimoine archéologique important.
Parmi les plus beaux sites, on citera Cunugu (Gouraya) et Iol Caesarea (Cherchell), Tipasa et le mausolée royal de Maurétanie, témoins de traces indélébiles du passage des Phéniciens, Romains, Byzantins, Musulmans et Turcs.



GOURAYA
De tous les sites puniques de la côte tipasienne, celui de Gouraya a été le plus fouillé. 3 cimetières antiques explorés ont dévoilé du matériel céramique datant des IIe et IIIe siècles : mais le plus grand attrait de Gouraya est constitué par sa collection d'oeufs et d'autruche décorés de symboles et de motifs géométriques.

IOL CAESAREA (CHERCHELL)
L'actuelle ville de Cherchell est construite en partie sur un site célèbre puisqu'il avait rang de capitale du royaume jusqu'au 1er siècle avant J.C. puis le chef lieu de province durant l'empire romain.
Les fouilles entreprises au début du siècle ça et là et à l'occasion de découvertes fortuites, ont mis à jour : le théâtre, l'amphithéâtre, les thermes de l'ouest, le cirque, le quartier ouest de la ville et ses nécropoles, l'ilôt en phare, de nombreuses maisons ainsi qu'une mosquée très ancienne, transformée en hopital durant la colonisation, existent toujours dans la partie ancienne de la ville.

TIPASA
Les premières traces de l'occupation de Tipasa remontent à la préhistoire.
A la fin du VIe siècle, Tipasa est un comptoir phénicien (d'où son nom d'origine phénicienne qui signifierait lieu de passage).
Les principaux monuments et vestiges de la cité antique se présentent en deux vastes ensembles : la grande nécropole implantée sur la colline dite de Sainte Salsa à l'est de la ville et le parc archéologique, situé à l'ouest.

En traversant ces ruines, le visiteur peut se rendre compte de ce qui était la vie quotidienne dans une cité antique d'Afrique, puisqu'il verra, tout à tour, l'amphithéâtre, le théâtre, les temples, le forum, les habitations dont la fameuse villa des fresques. Sur le promontoire rocheux se dresse le forum, coeur de la cité antique où peuvent être admirées les vertes de la curie et le capitole. Tout près du forum s'étend la basilique judiciaire. Le promotoire religieux, quant à lui, est situé sur la colline de l'ouest. Faisant pendant au capitole, s'élève la basilique chrétienne.

samedi 15 mars 2008

CERVANTES captif en Algérie

Avant d'être l'écrivain que Don Quichote a popularisé dans le monde entier, Miguel Cervantès fut d'abord un soldat de sa Majesté espagnole. Capturé avec son frère Rodriguez, le 26 septembre 1575, par les corsaires algériens commandés par le Raïs Arnaout Mami, il fut gardé en captivité, au service de Dali Mami.Après Moult pérégrinations, son frère Rodriguez fût libéré contre une rançon. En 1577, prévenu de la venue prochaine d'une frégate armée dans le but de le libérer, il s'évada en compagnie de 13 captifs et demeura caché dans une grotte située dans la propriété d'un algérien, le Caïd Hassan, voisine de la plage du Hamma.
Aprés 7 mois de grotte, Cervantès, fut capturé, cette fois-ci, par les soldats du Dey qui avaient eu vent de sa fuite et de l'accostage de la frégate, dont l'équipage et le capitaine furent également conduits au bagne d'Alger.
Aprés de multiples déboires et de longues et interminables tractations, Cervantès fut libéré en 1580.
De retour dans son pays, Miguel Cervantès se mit à écrire entre autre "la vie d'Alger", récit de sa captivité et donna, ensuite le roman de Don Quichote qui va l'immortaliser.
Né en 1547, Cervantès mourut le 23 avril 1616. Un buste en marbre de l'écrivain fût érigé aux abords de la grotte par la colonie espagnole d'Alger . Une rue portait son nom, rue Cervantès actuellement Hadjeres Mohamed.

vendredi 7 mars 2008

Les arts en Algérie vu par Marquet


Saint-Raphaël - Les arts en Algérie : l'orientalisme vu par Marquet

Après un travail de longue haleine, tout est fin prêt pour accueillir, sans aucun doute, la manifestation phare de l'année : « Les arts en Algérie 1900-1950 ».
Exposition Durant près de quatre mois, les oeuvres de Marquet, prêtées par les musées de la France entière retraceront, notamment, son passage sur la commune

Un hommage aux maîtres de la littérature, peinture, musique et sculpture qui ont vécu ou séjourné en Algérie. Une telle manifestation ne pouvait donc se passer des services du Cercle algérianiste, présidé par Jean Marchioni, chargé de développer l'aspect culturel de l'Algérie pendant la présence de la France.

En prologue, le public peut découvrir, dès à présent, une rétrospective de Fromentin, sur panneaux pédagogiques, réalisés par le service communication de la ville, dans le hall du centre culturel.

Une Algérie paisible, heureuse et prospère

Mais à compter du 21 mars, date, jour pour jour, du 8e anniversaire du centre culturel, les oeuvres d'Albert Marquet feront leur entrée.

« Plus qu'une exposition, il s'agira d'un vaste cycle culturel, souligne Jean Marchioni. Nous souhaitons montrer aux jeunes générations que l'Algérie tricolore, de 1900-1950 était paisible, heureuse et prospère. Il faut faire sortir de leur esprit l'idée qu'Algérie = guerre ».

Si Fromentin fut le premier artiste à séjourner à Saint-Raphaël, en 1852, lors de son voyage de noces, et ainsi, à y laisser quelques toiles, Marquet en fit tout autant. En 1905, au Salon des Fauves à Paris, il expose deux de ses toiles représentant la baie d'Agay, faites durant l'été lors d'un séjour.

Exposition, citations littéraires exposées et distribuées aux visiteurs, café littéraire, conférences, pièce de théâtre, concert... se multiplieront donc entre le 21 mars et le 2 août, fin de la manifestation. Au total, pas moins de 80 oeuvres, de Marquet mais aussi des artistes sur lesquels il a eu une influence seront donc exposées.

L'art orientaliste renaîtra aussi à l'occasion d'un concert de l'Orchestre de chambre comme l'a expliqué Jean-Sébastien Hubert. « Nous avons choisi le grand compositeur, pianiste et chef d'orchestre français Camille Saint-Saëns (1835-1921), amoureux de l'Algérie. Il a d'ailleurs passé plus de 50 ans là-bas et y est décédé. Nous avons fait des travaux de recherches importants pour nous adapter. Tout n'était malheureusement pas possible. Mais nous avons choisi des morceaux suffisamment emblématiques, et pour nous artistes, c'est un grand bonheur de les jouer ».

Un cycle de manifestations qui devrait donc attirer les amateurs d'art en général. L'orientalisme sous toutes ses couleurs. A découvrir sous toutes ses formes.
[ source ]
Prisca Thivaud - Var-Matin
frejus-saintraphael.maville - Edition du 7 Mars 2008

mercredi 5 mars 2008

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX ARTS (2)

...Les peintres de la cour du Rois Louis XV, créateurs de la première Académie des Beaux-Arts française et ceux qu'on appelle les primitifs flamands Michaux et Grimmer.
- Les meilleurs hollandais Van Goyen, Van Dale, Van Ostade, Ter Brugghen.
- Les baroques italiens S. Ricci, Marieschi.
- Chardin et une de ses plus subtiles et vivantes "Natures Mortes".
- Les portraitistes de la cour du Roi et de la noblesse, Nattier, Largillière, Perronneau ...
- Les peintres du XVIII ème, Liotard et J.B. Hilaire qui cultivèrent le goùt de l'Orient, des chinoiseries et des turqueries.
Les néo-classicisme représenté par David, ses maîtres et ses disciples, Giraudet, Vincent, Prud'ho,, Couture.
- Le pré-romantisme par Giricault, Barye.
- L'orientalisme par Delacroix et son fameux Barbizon par Rousseau, Daudigny, Dupré, Corot.
- Le fondateur de l'impressionnisme, Picasso, Monet, Sisley.
- Les Nabis
- Les Fauves
- Les post-Cubvistes.


La collection de peinture contemporaine réunit, quant à elle, ce que la moitié du 20 ème siècle a produit de nouveau, d'original et de meilleur, Matta, Wilfredo Lam, André Masson, Lurçat, Abidine Dino, Chamout etc ...

La collection de sculpture compte des objets du début de XV ème au XX ème siècle.
"Le Faune dansant" avec grâce et joie de Crapeaux, les allégories de la guerre et la paix de Barye, les oeuvres lyriques de Rodin, l'Archer athlétique de Bourdelle, la plénitude des formes et des mouvements de Maillot, la noblesse simple de Despiaux, et beaucoup d'autres sculpteurs qui méritent le déplacement au musée même.

La collection de céramique et porcelaine donne un aperçu complet des techniques des formes et de l'ornement qui caractérisent l'art du feu, qui a commencé à se développer en Europe aux 17 ème et 18 ème siècle, sous l'influence des échanges avec l'Orient. Les objets de la manufacture de Sèvres et des fabriques les plus retentissantes d'Europe, Moustiers, Rouen, Saxe, etc..., sont exposés à l'intention des visiteurs. on peut dire encore mille et une choses sur ces richesses esthétiques, mais rien ne vaut la visite, l'émotion vécue qui ne manque de vous attacher à jamais à ce beau musée.
source : Mme M.Benabdallah