Pages

vendredi 16 mai 2008

Fouille archéologique à la place des Martyrs

Fouille archéologique à la place des Martyrs


Une superficie de 1000 m2 a été clôturée au niveau de la place des Martyrs, et ce, en vue du lancement d’une opération de fouille destinée à un sondage archéologique dans le cadre du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur des secteurs sauvegardés (PPSMVSS). L’opération préventive, dont l’étude est menée de concert entre le Cneru, le Centre national de recherches archéologiques et la direction de la culture, est motivée par le souci de préserver les vestiges romains souterrains et ce, en prévision du passage du métro d’Alger à ce niveau. « Nous devons tout faire pour éviter de détruire une page de notre histoire », dira le responsable patrimoine de la direction de la culture de wilaya, Farid Fettouche, soulignant que le coût de l’intervention est estimé à deux millions de dinars. Après la lecture du balayage par télédétection sur l’emprise du terrain, « il sera procédé à un décapage, suivi d’un sondage archéologique sur une profondeur de trois mètres, afin de déterminer les couches stratigraphiques du site », explique l’archéologue qui supervise l’opération, M. Azeddine Fergui. Il est prévu également un balayage similaire de deux autres périmètres au niveau de l’îlot Lallahoum, où des fouilles seront entreprises. Rappelons qu’il y a quelques années, un bassin d’une maison péristyle avec un panneau mosaïcal romain ont été mis au jour dans l’îlot Lallahoum. Après avoir été clôturé et protégé, le site est, depuis plusieurs mois, livré à lui-même et sert de gîte aux SDF.
[ source ]
El watan - Edition du 14 Mai 2008

Mois du Patrimoine-Rencontres et expositions

Mois du Patrimoine-Rencontres et expositions : Le futur du passé


Nombreuses manifestations durant la semaine écoulée, à travers l’ensemble du pays. A l’occasion du mois du patrimoine qui se tient depuis le 18 avril dernier, plusieurs rencontres sont organisées dans les quatre coins du pays, autour de différents thèmes.


A Aïn Témouchent, une journée d’étude a réunie historiens et archéologues pour débattre du passé de la ville. De la période ottomane, en remontant jusqu’à 150 000 ans avant notre ère, les conférenciers se pencheront entre autres sur les ruines de Siga et l’homme de Rio Salado. A El Oued, un séminaire national de trois jours a été consacré au patrimoine culturel « Préservation des sites et secteurs protégés ». Des communications portaient sur le plan de protection et réhabilitation de différents sites archéologiques de Tipaza. Parmi les recommandations finales, les conférenciers ont retenu la création d’antennes de l’Office national de gestion des biens culturels protégés, la réhabilitation des instituts d’archéologie et la mise à la disposition des organismes concernés des moyens réglementaires nécessaires à la préservation des biens. A Tlemcen, une rencontre internationale a été consacrée à « La Médina : tissu urbain à sauvegarder ». Des universitaires algériens et français ainsi que des représentants d’associations du secteur se sont penchés sur le patrimoine historique et la création architecturale. L’occasion d’attirer l’attention et de susciter le débat au sein des acteurs du patrimoine : élus, urbanistes, architectes… L’occasion aussi pour les étudiants du secteur de mieux percevoir l’espace à travers l’homme, son histoire et son milieu urbain. Du côté de Béchar, le patrimoine avait pour « centre de gravité » la femme, avec une manifestation sous le thème de « Les femmes, le patrimoine et les arts ». Organisé à la maison de la culture de la wilaya, cette manifestation compte entre autres une exposition d’artisanat, des métiers et des arts, avec en vedette, les œuvres de l’artiste Chahinez Salhi. Toujours dans l’optique de mettre en relief l’apport de la femme dans la protection et la préservation du patrimoine matériel et immatériel, l’art culinaire traditionnel occupe une large partie de cette manifestation. A Alger, une exposition est consacrée à l’architecture algérienne, au niveau du palais des Raïs. Quatre périodes principales y sont représentées : l’époque ottomane, la période 1830-1930, celle de 1930-1962 et enfin celle de l’indépendance. Planches et photographies donnent à voir les lieux les plus importants de notre histoire architecturale, dont la Citadelle d’Alger, le palais du Dey Hadj Ahmed de Constantine, Dar El Hamra, Dar Hassan Pacha, Dar Khedaoudj El ’Amia, le musée du Bardo, Djamaâ El Djedid et Djamaâ Ketchaoua.
[ source ]
El watan - Edition du 15 Mai 2008