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samedi 26 janvier 2008

La Ville Haute (1)


La partie haute de la ville est celle qui a le mieux conservée son caractère architectural ancien. Elle a pour limite, les rues Amara Ali (ex.rue Randon) et Abderrahmane Arbadji (ex.rue Marengo), les boulevards Hahad Abderrezak (ex.Bd de Verdun), de la Victoire et Ourida Meddad (ex.Bd Gambetta). On y accède par les rues Hamidouche Sidi Driss (ex.rue de la Casbah) et Abderrahmane Arbadji (ex.rue Marengo) et par les rues Rabah Riah (ex.rue Porte Neuve) et Ahmed Allem (ex. rue Médée) dans la rue Ali Amara (ex.rue Randon). Toutes ces rues aboutissent au Boulevard de la Victoire et à la Casbah, ce qui fait que nul ne peut se perdre : s'il monte, il rencontrera toujours la vieille ville jusqu'à la Citadelle, et s'il descend la rue Arbadji (ex.rue Marengo)ou Amara Ali (ex.rue Randon), il débouchera finalement sur la place des Martyrs (ex.Place du Gouvernement).
Les rues ou ruelles, en escalier, donnent au vieil Alger un aspect particulier, elles serpentent, tournent sur elles-mêmes, présentent des pentes ou descentes abruptes, se terminent en impasse. Elles sont généralement silencieuses, mais certaines sont un peu plus animées avec leurs boutiques d'épicier, de fruitier, de marchand de sucreries...
A cet aspect urbain, s'ajoutent un certain nombre de monuments :
(la suite : La Citadelle ...)

lundi 21 janvier 2008

Temples et Palais (12)

DJAMAA DJEDID, Mosquée neuve.

Elle a été construite en 1660 par, dit-on la corporation des "bah-hâra" (pécheurs). Monument assez particulier par son style. On y remarque le minbar en marbre sculpté provenant de l'ancienne mosquée Es-Saïda, la tribune en bois, d'anciens koursi (fauteuils) de prédicateurs, en bois tourné et peint et un très beau lustre en cuivre ciselé. Du coté du minaret, se trouve l'ancien tribunal de rite hanéfite annexé à la mosquée.
A l'intérieur de la grande salle à gauche du Mihrab figure l'inscription suivante : "Louange à Allah seul, Celui qui vous informera de la date de l'édification de cette mosquée est son administrateur El Hadj El Habib. Elle a été achevée en l'année 1070." (une mosquée qui a failli être démolie en 1910.
A l'époque, Alger était gouvernée par les chefs de la milice ou Agha, qui en principe, ne devaient garder la direction des affaires que durant 2 mois... Celui qui, ayant succombé aux charmes du pouvoir, voulait se maintenir en place, périssait de mort violente. C'est ce qui arriva à Ramadan Agha, sous le règne duquel cette mosquée a été édifiée... On dit que "Djamaâ El Kebir a été élevé sur ordre de la milice, ce qui est un rare exemple de construction pieuse engagée par une collectivité (de Rachid Bourouiba - Les inscriptions commémoratives des mosquées d'Algérie - OPU, Alger 1984).

jeudi 17 janvier 2008

Temples et palais (11)

DJAMAA EL KÉBIR, la grande Mosquée.

Construite à la fin du 11è siècle (5è de l'Hégire) par les Almoravides. C'est la plus importante mosquée de la ville d'où est retransmise par la Télévision, la prière du Vendredi. Cinq portes donnent accès à l'intérieur de la Mosquée.


Au niveau de la première, un patio s'ouvre sur l'ancien tribunal de rite malékite et le bureau du mufti ; la troisème porte donne accès à une cour découverte flanquée de deux vasques d'ablutions.



Dans la salle de prière, on peut admirer le minbar qui remonte à l'année 490 de l'Hégire correspondant à l'année 1098, ainsi que les arcs lobés. Le Minbar comporte 45 panneaux de cédre sculpté (carrés, triangles ou trapèzes).
Il a été érigé sur l'ordre d'un prince Abdelwalide, Ali Ibn Tachfine. Une inscriptions romaine y est murée. Le portique en bordure de la rue construit durant la colonisation, en 1837, avec des colonnes provenant de la mosquée Es-Saïda.
Le monument s'appuie sur soixante douze piliers et est recouvert de 11 toits. Il comprend onze través. Djamaa El Kebir se trouve à la limite de la place des Martyrs (place Royale, Place du Gouvernement).

lundi 14 janvier 2008

Temples et Palais (10)


L'Amirauté,
Le premier édifice réalisé sur ce site fut le fameux Bastion espagnol où le général Navarro avait disposé ses canons menaçants en direction de la ville. Repris et relié à la mer par Kheir Eddine, le pénon s'est renforcé par de nouvelles constructions : Bordj El Fnar (tour octogonale surmontée d'un phare), édifiée par Hassan Pacha en 1542, Bordj es Sardine en 1667, Bordj El Goumène en 1683 et Bordj Djedid en 1774.Signalons au passage la présence de deux jolies fontaines décorées de faïences édifiées également du temps des Turcs.
En remontant les pavés de la jetée Kheireddine, vers la place des Martyrs (place Royale, puis place du Gouvernement), on abouti devant la plus ancienne mosquée d'Alger.

lundi 7 janvier 2008

Temples et Palais (9)

Cette lithographie, dessinée en 1833 par Wild et Lessore, témoigne du niveau de richesse de certaines habitations du vieil Alger. Elle montre une des pièces du Palais de Mustapha Pacha, rue des Lotophages, c'est à dire au Bastion 23. Comme on le constate, la décoration du plafond de cette pièce, que l'on peut voir au Palais 18, a subi un bain de jouvance et elle retrouve aujourd'hui ses couleurs et sa beauté. Notre photo montre les détails du plafond restauré.